Le 3 octobre ont convergé vers Paris les salariés du groupe venus de toute la France. Les menaces sur l’emploi et l’avenir du groupe étaient au centre des préoccupations.

La restructuration de trop ? On ne peut en douter au vu du nombre de salariés, près de 2000 dans la rue à l’appel de l’intersyndicale. Une telle mobilisation, du jamais vu depuis la création du groupe. En partant du siège rue de la Boétie et en se dirigeant vers l’Assemblée Nationale, le cortège a marqué des arrêts pour le « haka de la recherche » et alerter les parisiens sur la situation de l’entreprise. De nombreuses suppressions de postes en recherche, en production industrielle des vaccins dans les services généraux, plus la menace sur l’avenir du site de recherche de Toulouse et des transferts.

Les documents transmis par la direction ne manquent pas de provoquer commentaires et rejet. Les raisons évoquées par la direction sont financières alors que le groupe affiche des résultats élevés. Dans le défilé, les salariés insistent sur l’absurdité et la rudesse du plan. Ils demandent son retrait. Ils insistent sur l’accumulation des restructurations menées au pas de charge. Arrivée au terme de la manifestation, une délégation a été reçue par des députés et le ministre du redressement productif est venu voir les manifestants.

Ce succès indéniable doit interroger les dirigeants. Prochaine étape, les réunions des CCE concernés le 11 octobre.